mardi 18 août 2015

Paris Plages et la barbarie communautaire...


On pleurniche soir et matin pour Israël ou les gays, on pleurniche soir et matin pour les pauvres Noirs et les Palestiniens ; et après avoir monté le bourrichon de tout le monde et complexé les Français pas encore remplacés, on sépare tout le monde !

Nous sommes à Paris Plages. À ma droite, les adorateurs de Netanyahou, à ma gauche, les gentils amateurs de la cause palestinienne. Au milieu, les cordons de police républicaine, censés faire respecter on ne sait quel ordre public dans notre « territoire préoccupé ».
Étonnant, non ?
C’est le résultat de cette vulgate renégate qui a diabolisé notre histoire ; qui a décrété inassimilables toutes les communautés qui la composaient ; qui a décrété raciste et antisémite notre passé commun, républicain ou royaliste ; qui a diabolisé chaque instant de notre temps ; qui a imposé le communautarisme et son adoration, avant de découvrir benoîtement que ce communautarisme ne représente rien sinon la guerre de tous contre tous.
Un petit rappel, tout de même. Dans les années 80, l’intelligentsia conduite par BHL, qui savait à quoi s’en tenir concernant le franciscain Mitterrand, et qui prenait exemple comme toujours sur le mauvais exemple américain, a commencé à prendre la défense des beurs. Il fallait fouiller la m… pour criminaliser le vieux pays et mobiliser des masses veules (les beurs continuent de voter socialo, tout de même !) pour bien putréfier l’atmosphère. On a fait de Français des fils de Pétain qu’il convenait d’étudier ou de conspuer.
Dont acte, exit de Gaulle, entrée des Chirac, Juppé, Hollande qui ont donné de notre pays une image dont on ne pouvait se réclamer. Les jeunes beurs, contrairement aux jeunes Polonais, Italiens, Belges ou Espagnols, ne se sont plus sentis français. Ils se sont alors logiquement repliés, se sont islamisés et ils se sont de moins en moins francisés.
Nourrie de Canal+, toute notre élite de néo-beaufs et de bobos branchés tout ricanant, nourris aux farines animales et aux radios dites libres, s’est quant à elle américanisée, a craché sur le drapeau, les traditions, la nation et, grâce au socialisme de marché, s’est mondialisée et lyophilisée. La France ? C’est un lopin immobilier du Luberon, du Périgord ou de Neuilly, où l’on passe quelques nuitées par an.
Les fous de Bruxelles en ont bien profité.
Muray disait que nos bourgeois socialos adorent pratiquer la pleurnicherie humanitaire.
Le crétinisme socialiste, qui n’a pas bougé d’un iota depuis le 10 mai 1981, a fait le reste. On pleurniche soir et matin pour Israël ou les gays, on pleurniche soir et matin pour les pauvres Noirs et les Palestiniens ; et après avoir monté le bourrichon de tout le monde et complexé les Français pas encore remplacés, on sépare tout le monde !
Mais de qui se fout-on ? On invente la civilisation ludique et après on sépare les combattants ? Il faut fouiller les gens en maillot de bain, les sacs de plage ? Pains de plastic dans les serviettes ? Mais il est idiot, ce pouvoir, ou il le fait exprès ? Dans sa haine de la France et son hypostasie de la République, il ne se rend pas compte qu’il crée un cauchemar urbanisé dans ce qui était jadis la Ville Lumière.

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