lundi 3 septembre 2012

La tendance au grignotage varie selon les métiers...Par Ariane Grumbach.


Ariane Grumbach, diététicienne et nutritionniste, explique pourquoi certains milieux professionnels favorisent plus que d'autres le grignotage .


Une gourmandise par-ci, un pot entre collègues par-là... Le grignotage en entreprise prend des formes diverses. S'il est évidemment impossible d'identifier précisément les métiers assujettis à ce phénomène, il est toutefois envisageable de répertorier les facteurs qui peuvent pousser au grignotage dans différents milieux professionnels. Ariane Grumbach, diététicienne et nutritionniste, en a recensé cinq.

• Le stress, un élément déterminant

«Les métiers qui impliquent une pression, une tension constante, où il faut être toujours sur le qui-vive sont extrêmement concernés par le grignotage, qui est un excellent moyen de se soulager», explique Ariane Grumbach, avant d'ajouter «c'est d'autant plus vrai qu'il y a de plus en plus de professions où l'employé est obligé d'assurer plusieurs fonctions simultanément, ce qui augmente considérablement le stress.». 

C'est le cas notamment des managers, des commerciaux, et de tous les métiers qui impliquent d'être toujours à 100% avec une attention optimale.

• Bâcler un repas par manque de temps

Prendre du temps pour souffler et s'autoriser un peu de repos est essentiel dans la vie de bureau. Les professions où l'on a tendance à bâcler sa pause déjeuner - voire de ne pas en prendre du tout - ou à déjeuner devant son ordinateur sont également des professions sujettes au grignotage. «Lorsqu'on ne prend pas de vraie pause et qu'on ne fait pas de coupure le midi, le plaisir qu'apporte un vrai repas n'est pas satisfait. On a donc tendance à dispatcher ce plaisir sur plusieurs moments de la journée» précise Ariane Grumbach qui ajoute que «dans beaucoup d'entreprises, sauter sa pause-déjeuner tend à se banaliser.»

• Les horaires à rallonge et les employés qui travaillent de nuit

Les employés qui ont le temps comme ennemis sont aussi très représentés. «Lorsqu'on travaille seul et/ou longtemps, on a tendance à considérer le grignotage comme une occupation. C'est particulièrement vrai pour les personnes qui travaillent de nuit» souligne Ariane Grumbach. «Et la plupart du temps, les personnes concernées mangent aussi pour se redonner du courage et de l'énergie , alors que c'est l'effet inverse qui se produit» affirme-t-elle. Cette réflexion est même au centre de la stratégie marketing pour certains produits. Le slogan «un mars, et ça repart» en est un parfait exemple.

• Les métiers liés à la nourriture

Travailler au milieu de la nourriture n'est pas non plus idéal pour éviter de grignoter. Les boulangers, pâtissiers, charcutiers et les personnes travaillant dans l'agroalimentaire sont donc concernés. «Travailler toute la journée entouré de nourriture est un vrai problème. J'ai de plus en plus de clients avec ce profil. Il est bien souvent difficile de résister la tentation» explique Ariane Grumbach.

• Le grignotage entre collègues

La facette positive du grignotage. «Il existe des entreprises où l'ambiance est très conviviale, et où les employés apportent de la nourriture à tour de rôle, pour finir la journée autour d'un verre par exemple. C'est le côté agréable du grignotage, mais qui n'est pas sans conséquence. L'habitude et la récurrence de ce genre de rendez-vous - aussi sympatiques soient-ils - a forcément des effets sur l'hygiène de vie, et cela peut facilement faire prendre du poids...» 

prévient Ariane Grumbach.

http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2012/09/01/09008-20120901ARTFIG00339-la-tendance-au-grignotage-varie-selon-les-metiers.php?m_i=dQadNHTU0yLvmh8GUw9zmBjPasX5rTwWwKjNbo5OBGELzq5dt

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