mardi 21 août 2012

Des scientifiques israéliens ont-ils mis le doigt sur les secrets de la longévité ?



Sans faire de l’humour, un peu logique pour le peuple Eternel , les scientifiques ont même trouvé comment détecter tout élément toxique dans la nourriture (2eme partie d’article)
Par siliconwadi
Les chercheurs israéliens ont identifié un gène qui ralentit le processus de vieillissement  chez des souris mâles, en laboratoire. Cela peut-il marcher sur les êtres humains ?
Qu’est-ce qui a fait que, dans le laboratoire du Dr Haïm COHEN à l’Université de Bar Ilan,  les souris mâles ont une durée de vie de 15% supérieure à la normale ?  Ceci est dû à une dose supplémentaire d’un gène appelé Sirtuin 6, ou, en court, SIRT6.
Et pourquoi cela n’a-t-il pas le même effet sur une souris femelle ? C’est à cette question  que cherche à répondre l’équipe israélienne  menée par un spécialiste en biologie moléculaire.
Comme cela a été décrit   dans  le journal scientifique populaire « Nature », les scientifiques ont  démontré, auparavant, que d’enlever le SIRT1 de la levure, sur des vers ou des insectes, les faisait vieillir et mourir plus rapidement, alors qu’en leur transplantant du SIRT1, ils allongeaient leur espérance de vie.
“Un énorme bond en avant”
Le Dr. Cohen a voulu comprendre quel effet avait le Sirtuin sur des mammifères. En 2006 une étude a démontré que les souris qui manquaient de SIRT6 mourraient plus rapidement, en développant  une courbure de la colonne vertébrale, une déficience en calcium, de l’ostéoporose, des problèmes dans le système immunitaire, et du diabète. Peut-être a-t-il pensé qu’au contraire,  en  augmentant le SIRT6, le résultat irait à l’opposé.
Yariv Kanfi, diplômé de  Bar-Ilan a passé cinq années à préparer un groupe de souris prêtes à recevoir du SIRT6 supplémentaire dans le laboratoire du Dr. Cohen.  « Nous avons fait un énorme bond en avant  en donnant de la levure aux souris », a déclaré le Dr. Cohen.
« Nous avons été les premiers à prouver que ces gènes sirtuin régulaient la durée de vie des mammifères. La recherche a été conduite dans un laboratoire pour animaux, totalement stérilisé. Cela arrive-t-il dans la nature ? Ce n’est pas clair. Le gène humain SIRT6 est très similaire à celui des souris. Il est possible que les médicaments censés activer le gène, aurait un impact positif sur le traitement des maladies liées à l’âge. »
Différence entre mâles et femelles
Il reste beaucoup à faire quant aux recherches du laboratoire Cohen, pour comprendre pourquoi les injections de SIRT6 ont un effet anti-âge, uniquement sur les mâles.
« Je travaille maintenant sur la différence des genres », dit Shoshana Naiman. « Les femelles ont des niveaux différents d’hormones, ce qui affecte le métabolisme et la durée de vie. SIRT6 a peut-être pour effet de rendre  les souris mâles un peu plus féminines.  Je mène un projet pour comprendre exactement comment  se produit l’extension de la durée de vie, de façon à pouvoir  la transférer aux humains ».
Selon le Prof. Ziv Bar-Joseph de l’Université de Pennsylvanie  : « Nous avons une technologie qui, maintenant, nous permet de mesurer les niveaux de 25.000 protéines majeures, dans le corps ».
Et il ajoute « Cette découverte est extrêmement importante pour la communauté scientifique et pour le public en général ».
Il nous reste à trouver une molécule qui active la protéine. Nous pourrons alors faire des essais cliniques sur des humains ».
Encore une belle et saine découverte israélienne !
Lors de ses grands banquets dans la ville de Kitai Kubilaï, Grand Khan du puissant empire mongole utilisait des baguettes taillées dans l’os de l’avant-bras d’un gibbon parce qu’elles noircissaient au contact de nourritures empoisonnées.
L’empoisonnement volontaire de la nourriture fut de tout temps le moyen le plus discret d’éliminer un ennemi; ainsi tout roi à la cour de France disposait d’une armée de goûteur testant chacun de ses plats. Mais loin des plans machiavéliques ourdis dans les plus grands palais, l’intoxication alimentaire reste une réalité quotidienne: nourritures périmées, avariées ou ayant subi une rupture de la chaine du froid.
Dans cette optique, le prof. Yosi Shacham-Diamand, vice-recteur de la faculté d’ingénierie de l’université de Tel Aviv et le prof. Shimshon Belkin de l’institut de biologie de l’université Hébraïque de Jérusalem ont associé leurs savoirs pour créer un bio-capteur d’un genre nouveau capable de détecter toute forme de toxicité dans un aliment. Leurs travaux ont été publiés entre autres dans le journal « Electrochimica Acta and Sensors and Actuators ». Ce système révolutionnaire, répondant au nom de « Dip Chip » contient des microbes génétiquement modifiés qui réagissent en présence de toute trace d’élément toxique. Cette réaction est ensuite traduite en un signal électrique.
Cette conversion fit l’objet d’une longue recherche: « Dans mon laboratoire, nous développons une méthode pour communiquer avec les microbes, convertissant leurs réponses biologiques en signal électrique » explique le prof. Yosi Shacham-Diamand. Le système qui s’apparente à une jauge, immobilise les microbes proches d’une électrode. Lors d’un contact entre ces microbes et une substance en question, ces derniers produisent un signal chimique converti en courant électrique par un appareil capable d’interpréter ce signal, et de produire un diagnostique binaire : toxique ou non-toxique.
La puissance de cette innovation réside dans sa capacité à détecter la toxicité et non l’élément toxique. « Il y a déjà de très performants détecteurs qui identifient un élément toxique spécifique » explique le prof Shacham-Diamand. Le Dip Chip par contre alerte l’utilisateur d’une toxicité générale causée par n’importe quel élément toxique, y compris ceux qui n’ont pas été découverts ou inventés! »
Le prof. Shacham-Diamand prédit une application commerciale permettant de connecter le Dip Chip à n’importe quel smartphone ou tablette et d’en faire ainsi un système portable et grand public. Le Dip Chip montre un excellent taux de réussite durant les tests auquel il est soumis et semble promis à un bel avenir. (une actu des  bulletins-electroniques)
Sélection Aschkel pour israel-flash
http://www.israel-flash.com/2012/08/des-scientifiques-israeliens-ont-ils-mis-le-doigt-sur-les-secrets-de-la-longevite/#axzz24GAPTXPS 

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