mardi 1 mai 2012

Rendez-vous Dimanche soir 6 Mai…quoi qu’il arrive, positivons.



Rendez-vous Dimanche soir…quoi qu’il arrive, positivons.


La seule question qui compte, quelle que soit la consigne des uns et des autres, est celle-ci : 


dans quel cas de figure seront-ils les mieux placés pour défendre avec efficacité les thèses qui sont les nôtres, 


Doivent-ils considérer que c’est la même chose, et dans ce cas, le vote blanc, voire l’abstention, sont légitimes. 


La défaite de Nicolas Sarkozy, et donc la victoire de François Hollande, est-elle, comme l’écrivait Henri Dubost, un cauchemar nécessaire, l’étape indispensable pour une recomposition d’une droite efficace, tournant le dos au centirsme et à la gauche, capable de lutter efficacement contre les ravages inévitables que provoquera un gouvernement Hollande-Aubry-Mélenchon-Joly ? 


La victoire d’Hollande préfigurerait-elle la mise en place 
d’un communautarisme effrayant, d’une accélération du fédéralisme européen, de l’islamisation de la France, 
de la préférence immigrée, la mise en place du droit de vote des étrangers ?

La victoire de la gauche amène-t-elle inévitablement le scenario du Bobo Jocelyn ? 
Les fascistes islamistes en profiteraient-ils, après avoir accordé leur vote au candidat socialiste, pour exiger tous les accommodements raisonnables pour lesquels milite ouvertement Dounia Bouzar, nouvelle égérie du Parti socialiste 
grâce à la bienveillance du M. laïcité du PS, le pathétique Jean Glavany ? 


Serions-nous confrontés, dans ce cas, au scenario espagnol, où la gauche et les islamistes, main dans la main, se permettent d’assiéger chez lui Josep Anglada, chef d’un parti de résistants à l’islamisation du pays ?


Une victoire de la gauche encouragerait-elle les fous d’Allah à menacer de la sorte tous les Fabrice Robert, Pierre Cassen ou Christine Tasin de France et de Navarre ? 
Faut-il rappeler l’épisode Merah, ou le fait que Forsane Alizza avaient prévu de passer à l’action contre ceux qu’ils jugeaient islamophobes ? 


Si les patriotes pensent que ce scenario est le plus inquiétant, il faut voter sans état d’âme pour le moindre mal, c’est-à-dire Nicolas Sarkozy, pour mieux protéger notre France.

C’est à nous de le décider, en notre âme et conscience. 


Notre rôle est de leur donner le maximum d’arguments, et de permettre le meilleur débat possible. 
Essayons malgré tout de positiver : le résultat de dimanche soir aura forcément des retombées positives. 


Si Sarkozy perd, l’UMP, à défaut d’éclater immédiatement, va devenir une poudrière ingérable, où la ligne de la Droite populaire et celle de Juppé vont se déchirer. 
Ce parti ne survivrait à l’après-législatives, s’il tient jusque là… 


Si Hollande perd, ce sera la quatrième défaite consécutive de la gôche, aux présidentielles. 
Premier effet positif, l’accord Verts-PS, dans lequel Aubry a concédé 60 futurs députés aux illuminés Verts, 
volerait en éclat. 
On voit difficilement, après le brillant résultat d’Eva Joly, des dizaines de députés socialistes qui sont sur le terrain 
depuis des années s’effacer, au soir d’une nouvelle gamelle, 
pour laisser la place à des « camarades écolos » qui pèsent 2 %, quinze fois moins qu’eux ! 


Autre avantage, on peut faire confiance à Méluche pour en remettre une louche contre le capitaine de pédalo, 
et expliquer que cette gauche de ramollos est incapable de battre la droite, et qu’il faut une vraie gauche comme la sienne pour cela. 


Le destin de Hollande, qui n’est que le piètre remplaçant de DSK 
– que plus personne ne veut connaître aujourd’hui, quand tous les courtisans de gauche étaient à ses pieds hier – va se jouer ce dimanche. 


Soit il gagne, et il sera un héros adulé, soit il perd, il sera lapidé, et portera le chapeau de cette nouvelle défaite d’une élection qui paraissait pourtant imperdable pour la gauche. 


Donc, quoi qu’il arrive, positivons.


Dès dimanche soir, comme nous l’avions été au soir du 22 avril, nous essaierons d’être le plus réactifs possible. 
Après ces présidentielles, se dérouleront, les 10 et 17 juin prochain, les élections législatives. 
Selon les résultats des présidentielles, le front des patriotes 
dans lequel se regrouperont tous ceux qui se sont reconnus dans les thèmes de campagne défendus par Marine Le Pen, mais aussi Nicolas Dupont-Aignan, pourrait être présent au second tour dans 353 circonscriptions. 


Affolé, Mélenchon annonce qu’il va « décontaminer » les 6,5 millions d’électeurs qui ont commis l’outrage de voter 
pour la candidate du Front national, et de le reléguer loin derrière. 
On attend avec impatience les premières mesures de ce traitement de choc qui nous est promis. 
Le commissaire politique Corbière va-t-il être mandaté pour faire le tour des bibliothèques, 
et faire brûler les livres dont les mauvaises lectures auraient conduit les Français à mal voter ? 
En attendant ces lendemains qui chantent, François Hollande a chargé Martine Aubry (tout un programme) de travailler avec le conducator du Front de gauche pour des candidatures uniques de gôche, face au « péril fasciste ».

Pour les patriotes, ces élections législatives sont d’une importance capitale. 
Elles peuvent permettre d’amener une résistance souverainiste au Parlement, et de construire enfin l’alternative qui permet aux vrais Républicains amoureux de la France d’avoir, 
dans les mois et années à venir (et il ne nous reste plus beaucoup de temps) un autre choix de société que celui qui nous sera proposé ce dimanche par deux médiocres pantins politiciens du système.

Dans les jours qui viennent, notre rédaction se réunira, pour appréhender au mieux la nouvelle période qui se sera ouverte, 
et voir de quelle manière notre journal doit continuer le travail entamé il y a bientôt cinq années.

Rendez-vous dimanche soir…


EDITO DE CYRANO 


Les patriotes face à un choix cornélien


Posted on 30 avril 2012 by Cyrano Riposte Laique


Depuis dimanche soir, le débat que Riposte Laïque a impulsé sur notre site, par une vidéo tournée par Pierre et Christine, 
fait rage dans nos colonnes. 


Dimanche prochain, faut-il, comme le suggérait Christine, voter pour le supposé moindre mal, Nicolas Sarkozy, 


les renvoyer dos-à-dos par un vote blanc ou l’abstention, comme semblait le dire Pierre (qui disait ne pas avoir encore tranché), 


ou bien sanctionner Nicolas Sarkozy, bonimenteur sans foi ni loi, pour toutes ses trahisons, comme le réclament d’autres lecteurs ?

Nous sommes fiers d’impulser un tel débat dans nos colonnes, et encore davantage de la qualité des contributions que nous recevons, et nous regrettons vraiment de ne pouvoir toutes les publier. 


Les patriotes savent que dimanche prochain, comme le disait Paul Le Poulpe, ils auront affaire à deux cyniques politiciens mondialistes, européistes, communautaristes, qui n’aiment pas la France, et sont prêts à promettre, durant ces dernières heures, tout le contraire que ce qu’ils ont écrit ou réalisé depuis des années, pour gagner le vote des électeurs du Front national, qui paraissent les véritables arbitres de ce deuxième tour.

Hollande et Sarkozy se livrent, comme le prévoyait Josiane Filio, à une surenchère de démagogie qui frise l’indécence. 


L’un, dans Libération, après avoir craché sur les patriotes durant toute la campagne, et accusé Sarkozy de leur courir après, ose dire à présent que c’est à lui de savoir les convaincre. 
L’autre, croyant récupérer leurs voix, raconte que Marine Le Pen est compatible avec la République, après avoir laissé son ministre Guéant parler de national et de socialisme en évoquant le FN ! 
L’un découvre que l’immigration clandestine n’est plus tolérable, après avoir multiplié les campagnes en faveur de la régularisation des clandestins, contre les expulsions. 
L’autre réclame la présomption de légitime défense pour les policiers, après les avoir laissés se faire canarder depuis dix ans par les délinquants, et harceler par des juges partisans. 


On ne peut en effet que s’interroger sur l’indépendance de certains magistrats quand on constate que le Syndicat de la Magistrature, connu pour ses positions laxistes et droitsdelhommites, vient d’appeler, sans vergogne, 
à voter pour François Hollande, puisque contre Nicolas Sarkozy !

LE FABULEUX DESTIN DE FRANCOIS HOLLANDE : 


IL GAGNE IL SERA ADULE…
IL PERD IL SERA LAPIDE


Ce sont donc ces deux personnages qui vont s’affronter, ce mercredi, dans un débat qui sent la poudre. 
Il est en effet étonnant que les représentants de deux formations qui, main dans la main, dirigent la France, alternativement, 
depuis plus de trente ans, et gèrent l’Union européenne dans la plus parfaite connivence, en arrivent à instituer, 
entre les deux tours, un climat qui risque de faire passer les débats entre Mélenchon et Marine Le Pen pour d’amicales causeries au coin du feu ! 


Cela ne tient qu’à la seule personnalité de Nicolas Sarkozy. 
Imaginons que le représentant de l’UMP soit Alain Juppé, ou François Fillon, et alors nous aurions droit 
à une campagne soporifique au possible, que l’adversaire socialiste s’appelle Hollande, Moscovici, Fabius ou autre crane d’œuf ennuyeux que la social-démocratie sait engendrer.

La particularité de ce deuxième tour est que Nicolas Sarkozy, contrairement à la plupart de ses lieutenants qui préfèrent le PS au FN, a compris que cette présidentielle se gagnerait sur les thèses défendues par les patriotes, 
et absolument pas sur son bilan, qui en est l’opposé. 


Nous partageons l’avis d’Éric Zemmour quand il dit que c’est la ligne Buisson qui a sauvé le président d’une défaite dès le premier tour, et qui peut encore lui éviter la défaite que toute la caste médiatique et les sondeurs lui promettent.

Ajoutons le tempérament de Nicolas Sarkozy, son ego démesuré, son orgueil qui lui interdit d’envisager la défaite, 
son côté parfois castagneur et tous les ingrédients sont réunis pour que la dernière semaine ait une odeur de poudre, 
où par ailleurs des questions que l’UMP comme le PS ne voulaient surtout pas abordées seront au cœur des débats.

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