Etre pris en considération par un homme comme Poutine signifie que l'état d'Israel est dans son esprit un interlocuteur digne d'intérêt et provenant de cet homme toujours pret à jouer les gros bras c'est un immense compliment.
Ne vous inquiétez pas de l'Iran, Israël s'en chargera, a déclaré le président russe Vladimir Poutine à l'ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar il y a quelques années.
Aznar, parlant mercredi au centre de Jérusalem pour les affaires publiques sur une réunion qu'il a eue en 2002 avec le "guide suprême" iranien, Ali Khamenei, a dit que les commentaires de Poutines sont venu après qu'il lui ai demandé de ne pas vendre le système de missiles antiaérien S300 à l'Iran.
"On peut tout leur vendre," a déclaré Poutine à Aznar, parce qu'en fin de compte "Israël prendra soin d'eux."
Aznar, un des rares dirigeants occidentaux à avoir rencontré Khamenei, a déclaré que l'Iran a clairement indiqué lors de leur rencontre d'octobre 2000 qu'Israël est "un cancer et une anomalie historique condamné à disparaître."
Aznar a dit qu'il avait trouvé Khamenei comme un homme non seulement inspiré par la foi, mais aussi "plus nationaliste que ce que j'imaginais."
Aznar a dit que le dirigeant iranien voulait que l'Iran se développe dans tous les domaines, en particulier la science et la technologie, en vue d'atteindre l'autosuffisance et l'indépendance. C'est ce désir d'autosuffisance, a-t-il dit, qui a conduit les iraniens à s'efforcer de développer des armes nucléaires plutôt que d'en acheter une à la Corée du Nord ou au Pakistan.
Aznar a déclaré que pendant leur conversation, Khamenei a déclaré qu'une "confrontation ouverte avec Israël et les Etats-Unis est inévitable," et que "il a travaillé pour que l'Iran l'emporte dans une telle confrontation."
Aznar a dit que Khamenei a précisé au cours de leur conversation qu'il était "nécessaire d'éliminer la menace posée par Israël." L'ancien premier ministre espagnol a déclaré que cela signifiait évidemment que Khamenei pensait qu'Israël devait être "supprimé".
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