"J'ai annulé (le festival) car je n'ai eu aucune autorisation et j'avais peur pour la sécurité de mon groupe", a déclaré vendredi à l'AFP Simona Guzman, productrice du festival qui devait se tenir pour la deuxième année à Marrakech, le 10 mai prochain.
Cette annulation intervient après un début de mobilisation - menée par des députés islamistes et des associations pro-palestiniennes - contre ce festival auquel devaient participer des danseuses israéliennes.
La productrice a critiqué "la nouvelle façon d'accueillir au Maroc", en référence au climat entourant l'évènement mais sans mentionner le gouvernement islamiste issu des légisaltives de novembre dernier. "Mon site a été piraté", a ajouté Mme Guzman.
"Le gouvernement marocain n'a pas interdit ce festival. Ce sont eux (les organisateurs) qui ont décidé de l'annuler", a dit à l'AFP un responsable du ministère de la Culture qui a recquis l'anonymat.
Des associations pro-palestiniennes avaient déjà critiqué l'édition de l'année dernière, déjà à Marrakech, mais cette dernière n'avait pas été annulée. Selon les organisateurs, c'est en Grèce que le festival se tiendra finalement cette année.
Plus 18 pays, parmi lesquels la Russie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas ou encore le Japon participent au festival dont la première édition a eu lieu en 2010 à Istanbul, en Turquie.
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